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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 16:07

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Interview d'un boucher - (Dugelay Didier, 24, rue de la Martinière, 69001)

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La boucherie est la tradition de ma famille. Ce métier s'est transmis de génération en génération. 

 

En France, à Dardilly, nous avons une école spécialisée qui s'appelle le CFA Francois Rabelais, centre de formation d'apprentis des métiers de bouche, centre de formation pour les cuisiniers, les bouchers, les charcutiers, les pâtissiers.

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Vous pouvez suivre la formation pendant deux ans, c'est un patron qui vous dirige,  vous devez étudier une semaine par mois à l'école et travailler trois semaines dans une entreprise.

 

Pour faire ce métier, on doit être passionné, parce qu'on va travailler le matin tôt.

 

Quels  produits sont les plus consommés à Lyon?

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À Lyon, pour la viande, ça reste le boeuf. On fait le bœuf charolais. Après le veau, et le porc. La charolaise est une race de boeuf français originaire de la région de Charolles en Bourgogne. Cette région est vouéeprincipalement à la production de viande, les charolaises sont de grand gabarit et de couleur blanche unie tirant parfois vers le crème.

 

Quelle partie de l'animal est la plus populaire?

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La partie arrière est la plus noble. En général, ces parties sont cuites rôties ou grillées. La bavette à bifteck est la découpe la plus utilisée.  Ça donne un meilleur goût. Pour le porc, c'est le jambon, et après c'est la spécialité lyonnaise, l'andouillette (Elle est actuellement élaborée à partir d’éléments du tube digestif du porc.Elle doit sa saveur à la matière première, scrupuleusement nettoyée, mais aussi aux aromates, épices, condiments, vins ou alcools dosés selon les recettes, ainsi qu’éventuellement à un enrobant, chapelure, gelée ou saindoux).

 

Quelles sortes de saucisson vous avez?

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Il y a plusieurs sortes de saucisson: saucisson classique, saucisson de Lyon, saucisson rosette.  Il y a des saucissons secs et des saucissons à cuire. Pour les saucissons à cuire,  il y a le cervelas lyonnais, le cervelas truffé, on peut les faire cuire dans l'eau ou dans le vin.

 

Quelles sont les recettes traditionnelles à Lyon?  

Le saucisson chaud, les quenelles. Les quenelles sont une spécialité lyonnaise, c'est à base d'eau, de farine, de beurre. On peut les faire avec une sauce tomate ou une sauce blanche.

 

Quelle est la provenance de vos produits?

 

Tout vient de la France. Principalement des départements de la Loire et de la Saône-et-Loire. Pour le porc, ça vient de la Drôme et de Lyon.

 

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Comment peut-on savoir si on achète un bon produit?  

Les client qui viennent chez moi me font confiance ! Il faut bien choisir son boucher. Sinon on peut juger par le niveau de couleur.

 

Pouvez-vous nous expliquer les caractéristiques principales des boudins noir et blanc ?

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Ils sont faits avec de la viande de porc. On peut le faire avec des oignon, des épinards. En général, on les met dans le vin. On peut les mettre  dans la casserole ou à la poêle. Le Boudin blanc est fait avec un hachis de viande blanche, de gras de porc ou de veau, parfois de poisson, de lait, d’œufs, de crème, de farine ou de mie de pain et d’épices, mis dans un boyau et cuit. Le boudin blanc « classique », de porc, de veau ou de volaille est présenté en portion de 12 à 15 cm.


 

Leonardo Abbondanti et Song Yawei

 

 

 

 

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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 15:51

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Voisin a été crée à Lyon en 1897 par M. Léon Voisin. A l'origine, Voisin s'occupait de café et de thé, mais est devenu très célèbre grâce au chocolat spécial et délicieux. Voisin est donc devenu chocolatier. Il y a 20 magasins sur Lyon et dans d'autres villes comme Marseille et Nice.

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On a visité le magasin Voisin sur la place des Terreaux. La responsable nous a reçu et nous a dit qu'il y avait trois personnes qui travaillaient là. Elle aime le chocolat et elle a choisi de travailler pour Voisin car elle a fait une formation à l'université pour ça. Elle nous a dit qu'il y avait beaucoup de types de chocolat différents et que les clients peuvent aussi acheter de la confiture, du café...

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Elle pense que la concurrence est toujours forte entre chocolatiers mais Voisin est un chocolatier traditionnel, qui fait des produits de bonne qualité, et comme le prix est moins cher qu'ailleurs, c'est le meilleur choix pour les clients.

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                                                                                                                       SHUO ET RUI YUE

 

 

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 08:00

 Ecole - français - journaliste

 

 

Interview avec Frédéric Llop de France 3

 

 

Quel parcours d’études avez-vous fait?

Frederic Llop – Je n’ai pas suivi un chemin droit, mon parcours ne correspond pas à la norme. Après un bac scientifique j’ai dû faire le service militaire, qui était à cette époque encore obligatoire. N'ayant aucune expérience photographique, j’ai présenté un dossier pour entrer dans la spécialité photographe et la chance était avec moi – ils m’ont pris. Du coup j’ai fait l’armée sans vraiment la faire. Après 10 ans dans l’armée française comme photographe, j’avais l’impression d’avoir tout vu et j’ai fait 6 mois au CFPJ (Centre de Formation et Perfectionnement des Journalistes) à Paris où j’ai suivi des stages d’écriture pour me spécialiser finalement dans la presse audiovisuelle. Après différentes stations France 3 un peu partout en France où j’effectuais des remplacements, je travaille aujourd’hui à Lyon comme titulaire. Cette station est en même temps une station régionale et locale. Je fais les recherches, le cameraman ainsi que les commentaires et de temps en temps la présentation du journal télévisé.

 

Pourriez-vous imaginer de changer de media et de travailler pour la radio ou la presse écrite ?

F. Llop – Non, ni l’un ni l’autre ne m’intéresse. Je suis convaincu que l’information passe par l’image et est complétée par le texte. Naturellement ça dépend du reportage, s’il s’agit d’une exposition ou d’un spectacle, c’est clairement l’image qui est en premier plan, s’il s’agit d’une affaire judiciaire c’est le texte qui compte plus que l’image. Je ne suis pas fait pour faire des documentaires, le format où je me sens à l’aise c’est le reportage court d’une durée de 1 à 3 minutes.

 

Parlant des images, que pensez-vous des images qui montrent la violence, diffusées par la télé ?

F. Llop – Ce n’est pas une question facile à répondre, mais oui, je pense qu’il y a des limites éthiques qui doivent être respectées par les medias. Ensuite ce n’est pas une solution de ne montrer aucune violence, ça créerait un manque dans l’information. Je considère que la manière dont France 3 gère cette problématique est attentive. On montre des images violentes quand c’est vraiment une plus-value pour l’information, mais jamais sans prévenir le spectateur auparavant.

 

Où prenez-vous toutes ces actualités, les images comprises ?

F. Llop – Déjà on travaille avec les agences de presse comme Reuters ou AFP. Sinon on appelle la police et la gendarmerie plusieurs fois par jour, quelquefois ils nous en donnent, quelquefois il faut chercher l’information autre part. Ça peut aussi arriver qu’on se mette en contact avec nos collègues de la presse écrite ou de la radio pour leur demander plus de détails. Mais ce qui devient de plus en plus fréquent, c’est que les gens filment avec leur portable ce qui se passe dans la rue et nous l’envoient. Une fois qu’on a reçu une telle information il faut la vérifier, la déontologie du journaliste impose de vérifier cette information d’une autre source différente (le terme est « information concordante d’au moins deux sources différentes ») sinon, on ne doit pas la diffuser.

 

Où situeriez-vous France3 dans la politique ?

F. Llop – Ce qui se dit de France 3, c’est qu’il y a beaucoup de « gens de gauche » qui y travaillent. Personnellement, je pense que c’est par « idéal » (gauche « humaniste »), mais il arrive parfois, que cela glisse vers « l’idéologie » et que certains reportages alors deviennent « gauche partisane «. Sans être « Sarkozyste » je doute quelquefois si un tel placement n’est pas contre l’esprit d’un journalisme indépendant. À mon avis un journaliste devrait observer le paysage politique avec du recul, sans prendre parti.

 

Avez-vous déjà vécu une situation où vous avez eu peur ?

F. Llop - Oui, notamment en octobre dernier où il y a eu les manifestations contre l’âge de la retraite à Lyon. Là on s’est retrouvé avec notre camera entre les jeunes et la police. J’ai senti les cailloux voler au dessus de ma tête vers la police, ce n’était pas du tout une situation agréable.

 

Se retrouver dans des situations aussi chaudes, ça arrive souvent ou comment faut-il s’imaginer une journée plus ordinaire dans votre profession ?

F. Llop – Ma journée commence à 9h avec une conférence où on discute pendant environ 30 minutes des contenus du journal, une fois les missions distribuées, c’est parti pour le terrain. C’est maintenant que le vrai travail commence, on téléphone, on prend rendez-vous et on part pour filmer sur le lieu. Pour les reportages du journal de midi les équipes doivent rentrer avant 11h afin d'avoir assez de temps pour le montage. Dans l’idéal, pour 1 minute de reportage il faut environ 1 heure de montage. Mais il est déjà arrivé que l’on ait que 20 ou 30 minutes ! Ou encore, que 20 minutes avant le journal il y ait eu une explosion dans un hôtel juste à côté, du coup on a envoyé une équipe avec la camera et un camion pour la liaison satellite et on a fait un reportage en direct.

 

Aimez-vous bien cette sorte de stress ?

F. Llop – Non (il sourit), je n’aime pas trop les situations stressantes. C’est vrai, une fois que la situation est gérée, c’est agréable, on est content avec le résultat, mais la situation elle-même, quand on ne sait pas encore si ça va marcher ou pas, n’est pas du tout amusante. Je dois avouer en revanche que certains de mes confrères aiment ça !

 

Quels genres de reportage préférez-vous ?

F. Llop – Moi personnellement, j’aime bien les news positives. En général elles sont plutôt négatives, du coup ça change un peu de montrer quelque chose qui fait sourire les gens. Mais mon coup de cœur est resté le sujet scientifique. C’est un vrai défi de préparer un sujet complexe afin qu’il soit compréhensible pour la grande masse. Pour cette sorte de reportage j’investis un peu plus de temps, ça peut prendre 3 à 4 semaines. Il faut que le scientifique m’explique son sujet, que je le comprenne, que je le simplifie de manière à ce qu’il soit compréhensible pour les spectateurs, tout en restant correct sur le plan scientifique.

 

Existe-il un reportage dont vous êtes spécialement fier ?

F. Llop – Mhhm, à France3 en région, nous faisons à peu près 200 reportages par an, par conséquent il est difficile de mettre en place un classement. Néanmoins il y a un reportage pour lequel j’ai gagné un prix, il s’agit du portrait d’une personne obèse. Je l’ai accompagné dans un collège où il a parlé de sa santé, les réactions des enfants ont été impressionnantes.

 

Comment les gens réagissent si vous dites que vous êtes journaliste ?

F. Llop – ça reste une profession qui est assez appréciée par les Français. Par contre le côté admiratif est fini, pour les jeunes qui ont grandi avec les medias la fascination de la télé a disparu. Mais pour moi la célébrité n’a jamais été quelque chose de prioritaire, même s'il y a des collègues qui aiment bien ce côté de leur profession.

 

Parlons de la vie familiale, est-elle conciliable avec votre vie professionnelle (des horaires flexibles inclus) ?

F. Llop – Le fait que je rentre souvent assez tard le soir et mes horaires flexibles rendent la vie familiale assez compliquée. J’ai 2 jours de congé par semaine, mais je ne suis pas forcément libre le weekend. En rentrant il me reste parfois juste le temps de donner des bises à mes deux filles, qui sont déjà prêtes pour le lit. Mais j’ai la chance d’être marié avec une ex-journaliste qui comprend le métier et ses côtés contraignants.

 

Une dernière question : choisiriez-vous encore une fois cette profession ?

F. Llop – (avec conviction) Oui, sans aucune hésitation. Ça fait 16 ans que je fais ce métier et jamais, en filmant un reportage, en menant une interview, je n'ai découvert un métier qui m’intéressait plus que le mien. Et j’ai rencontré plein de gens intéressants ! 

 

                                                                                                                                                                                                                                                 Nadja Leuenberger

 

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 15:33

 

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Nous sommes allées à l'épicerie "l'Amitié" qui se trouve 6, Rue d'Algérie, dans le premier arrondissement de Lyon pour faire une interview et voilà leurs réponses :

 

1. Depuis combien de temps existe l'épicerie ?

L'épicerie a été créée il y a 30 ans par ma mère et je l'ai reprise il y a 12 ans

2. Au début c'était une épicerie asiatique, pourquoi ça a changé ?

Quand elle est arrivée en France, elle a ouvert une boutique asiatique, mais quand ma femme et moi nous nous sommes installés à Lyon, nous avons diversifié les produits et la boutique asiatique est devenue une épicerie exotique

3. Combien de produits vendez-vous ?

Aujourd'hui on compte 1000 références différentes

4. De quels pays sont les produits que vous proposez ?

Les produits viennent de quatre continents : l'Asie, l'Afrique, l'Océanie et l'Amérique du Sud. Surtout de Madagascar, du Togo, du Cameroun, du Brésil, du Pérou, du Vénézuela et de la Colombie.

5. Quel langue parlez-vous avec votre clientèle?

La clientèle du magasin est de diverses nationalités, pourtant pour communiquer avec nos clients, on parle d'abord français et selon la nationalité je parle aussi chinois, anglais et je suis en train d'apprendre l'espagnol

 

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6. Quel sont les produits colombiens que vous avez ?

- Farine de maïs pour faire des arepas et empanadas (harina pan),

- Farine pour faire des spécialites colombiennes de Noël (natilla y buñuelos),

- Canne à sucre pour faire des boissons (panela),

- Chocolat pour faire des boissons,

- Sirop en poudre pour faire des boissons (refrescos frutiño y tang),

- Boissons non alcoolisées (productos postobon),

- Boissons alcoolisées : bière et rhum (polar, poker, aguila, ron antioqueño, aguardiente cristal y aguardiente blanco del valle),

- Gélatines en poudre pour faire des desserts,

- Biscuits (saltinas et ducales),

- Lait concentré sucré (leche condensada),

- La pulpe de la goyave: bocadillo,

- Bonbons au lait : arequipe,

- Bonbons : bon bon bum, super coco et coffé delight,

- Condiments: el rey,

- Des chips de banane : patacones et maduritos,

- Manioc : yuca,

- Banane plantin : platano,

- un fruit tropical jaune : le corombolo

Etc, etc, etc . . .

 

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 7. Quel est le produit le plus vendu?

Bien sûr la farine de maïs

8. Et quel est celui que vous préférez ?

J'aime bien les fruits, les légumes, notamment l'avocat en guacamole

 

9. Alors, s'il vous plaît, pouvez-vous nous donner une recette?

Avec plaisir, 3 recettes très faciles à préparer :

Guacamole:

On prend l'avocat et on le coupe en petits morceaux. On fait la même chose avec un oignon, une tomate, un oeuf dur. On mélange tout et on ajoute de la coriandre, du sel, 3 gouttes de citron et ça y est...

Patacones:

On coupe la banane plantin verte en rondelles, on les met à frire dans l'huile chaude pendant 2 minutes, après on les écrase et on les remet dans l'huile chaude pour 3 minutes. On peut les accompagner avec du fromage, du guacamole ou de la purée de tomates. . . huuum. . .

Arepas:

On prend 1 tasse de farine de maïs et on la mélange avec un tasse de lait tiède, 1 cuillère de beurre et un peu du sel. Ensuite on mélange bien et on fait des galettes. On prend une galette, on ajoute du fromage râpé et on met dessus une autre galette, ça ressemble à un sandwiche et on fait griller pendant 5 minutes. . . c'est délicieux. . .

 

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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 13:18

INTERVIEW AFAL: Association France Amerique Latine


 

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Diana Herrera et Daniel Parada, membres d'AFAL, nous ont très gentiment accordé une interview en vue de nous présenter leur association.

 

l'AFAL existe depuis juillet 1979, époque où des Chiliens sont partis de leur pays à cause de la dictature du président Pinochet. C'est la raison pour laquelle à l'origine l'association a été constitué par des Chiliens et sa mission était la solidarité et l'accompagnement; c'est-à-dire accueillir et orienter les ressortissants latino- américains exilés.

 

Et en même temps, l'objectif était d'informer les citoyens sur les conditions de répression des dictatures militaires qui sévissaient en Amérique latine dans les années 70. Cependant aujourd'hui l'AFAL compte 100 membres, dont la moitié sont actifs; et ils sont de nationalités diverses (mexicaine, colombienne, péruvienne, uruguayenne, chilienne, argentine et bien sûr française).

 

Les objectifs de l'association sont:

 

- coordonner des actions de coopération de développement

- diffuser les cultures latino-américaines

- informer et agir pour les droits de l'homme

- soutenir la population dans leurs revendications de peuple pluriculturel

 

L'association organise dans la région Rhône- Alpes des actions de solidarité et des activités culturelles pour faire découvrir la richesse du folklore et des traditions latino-américaines dans le but d'élargir la vision de leurs cultures, et ils ont réussi, parce que lors des soirées, concerts ou spectacles de théâtre, ils réunissent environ 300 personnes. A leurs avis, il y a beaucoup de personnes intéressées par l'Amérique latine à Lyon.

 

Parmi les projets réalisés par l'AFAL on trouve:

 

- la création de deux CD de musique latine enregistré à lyon

- en Bolivie, le soutien aux paysans d'origine indigène

- au Brésil, une mission d'accueil et d'éducation auprès des enfants des rues (depuis 1991)

- en Colombie, une veille permanente sur les droits de l'homme et droits syndicaux

- au Chili, la création d'un collège technique avec la soutien des rhônealpins (1999), la construction d'un centre d'accueil pour enfants handicapés, formation d'animateurs au sein des communautés indigènes, une association des familles de détenus disparus, un programme d'auto-construction de 120 logements.

 

Diana, qui est membre du comité Colombie dans l'association et qui est la responsable d'accueil dans le local (bureau), aime bien travailler pour aider les autres car elle est habituée à cela, puisqu'elle est avocate; depuis qu'elle est arrivée à Lyon (il y a six ans), elle fait partie de l'association. Elle a parfois le mal du pays.

 

Quant à Daniel, après son arrivé en 1986, il s'est accroché à l'association pour demander des informations et de l'aide et ses fonctions sont actuellement d'être responsable des cours de langues et d'organiser les actions pour la Colombie.

 

Pour finir ils nous ont parlé de la programmation pour les mois suivants et ils nous ont cordialement invités à participer à leurs activités.

Ils nous ont montré l'association comme un lieu de portes ouvertes, merci beaucoup !!!

 

Si vous voulez découvrir la langue et la culture, l'association offre des cours d'espagnol (débutant et avancé), les professeurs sont originaires d'Amérique latine.

 

Et très étonnant : il y a deux ans, l'association enseignait le quéchua, le brésilien et le français en fonction de la demande.

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Eugénie et Erika.

 

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 11:27

Nous sommes allés interviewer deux membres de l'association Palenque: Patricia Consuegra et Gustavo Rojas.

 

Cette association a été créée en juin 2002 par des réfugiés politiques colombiens qui vivent à Lyon et aujourd'hui il y a 28 adhérents qui sont de différentes nationalités. Ils viennent du Mexique, du Nicaragua, du Costa Rica, de la Colombie, du Vénézuéla, du Pérou, du Chili, d'Argentine, de Pologne et de France. Cependant, quand ils organisent des manifestations culturelles, ils regroupent jusqu'à 500 persones car il y a environ 200 familles intéressées par l'Amérique latine, à Lyon.

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Les objectifs de l'association sont de :
- stimuler la confiance, la sécurité et l'espoir
- soutenir des projets sociaux en Amérique latine (solidarité avec des groupes fragiles)
- construire un réseau, un tissu social afin de partager l'identité culturelle, socialiser les informations et optimiser leur séjour à Lyon
- découvrir et diffuser les cultures traditionnelles de l'Amérique latine à Lyon (gastronomie, danse, cinéma, musique et en général toute manifestation orale et écrite)
- enrichir la vision des habitants du Grand Lyon sur l'Amérique latine.

Le projet le plus important concerne l'aide aux enfants colombiens handicapés (physique et mental), victimes du déplacement forcé que vit la Colombie.

Les manifestations culturelles auxquelles l'association participe activement sont : la semaine internationale de la solidarité et le festival de cinéma ibéro latino américain.

Après avoir parlé de l'association, nous avons évoqué leur vie personnelle : Patricia et Gustavo sont arrivés à Lyon il y a 3 ans et ils ont décidé de faire partie de l'association immédiatement afin d'être visibles et reconnus par la société lyonnaise.
Depuis 2 ans, Patricia est trésorière de l'association. Pour elle, Lyon est une ville magnifique où il y a plein d'opportunités. La philosophie de Patricia est de profiter de la vie.
Ce qu'admire Gustavo, c'est la fête de la musique et toutes les expressions culturelles françaises.

Finalement, ils nous ont invité à participer aux activités que l'association organise et à découvrir cette dernière, endroit de partage et ouverte à tout le monde.

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Alors, amis, bon courage avec tous vos projets et vos rêves !

Lecteurs, l'association est là pour vous.

Erika et Heinar.

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3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 19:00


Le Petit Paumé est un guide culturel lyonnais publié par des étudiants d'une école de management (EM Lyon) et qui propose des critiques rédigées par les étudiants en particulier sur les restaurants - mais on trouve beaucoup d'infos dans le Petit Paumé.


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Nous avons rencontré le président de l'association du Petit Paumé, Sylvain, sylvain (Medium)


et son collègue, Florent, et nous leur avons posé quelques questions.florentPP (Medium)-copie-1



Compte rendu...
 

La constitution de l'équipe

Combien de personnes font partie de votre équipe ?

Chaque année, l'équipe change ses membres, donc cette année nous sommes 27 personnes dans notre équipe.

Comment sont-elles choisies ?
Nous organisons un concours à partir duquel on élit les membres de l'équipe. Il y a 700 personnes qui votent pour les candidats par ordinateur. Les étapes de concours sont différentes: vidéo, danse, chorégraphie, costume etc. Le concours dure 3 jours.

Quelles qualités doit-on avoir ?
Organisé, drôle, motivé, l'équipe doit être soudée.

Quel est le pourcentage d'hommes et de femmes ?
Cette année, on a 17 filles et 10 garçons.

Est-ce qu'il y a des étrangers dans votre équipe ou il n'y a que des Français ?
Que des Français! Il est nécessaire de passer une classe préparatoire de 2 ans avant d'entrer dans l'équipe, donc il y a peu d'étrangers qui suivent ce parcours.

Est-ce qu'il y a une hiérarchie dans votre équipe ?
Tout à fait! Nous avons un président, un vice-président, un trésorier, un vice-trésorier, un secrétaire général et un vice-secrétaire général.

Ces étudiants sont-ils dans la même année et même filière ?
Oui !

L'administration de l'école et les profs s'impliquent-ils dans votre travail ?
Non ! Nous sommes une association indépendante.


 PP3 (Medium)


La Fabrication


Comment répartissez-vous le travail ? Est-ce qu'il y a des équipes spécifiques pour chaque partie du livre ?
Tout le monde dans l'équipe vend la publicité, fait les textes et écrit les critiques, et puis il y a deux plus petites équipes, chacune de cinq personnes, qui corrigent l'écrit. Il existe aussi un groupe de trois personnes qui travaillent sur le graphisme spécifiquement, mais, en comparaison d'autres magazines similaires, tous les membres de l'équipe du Petit Paumé ont le même rôle principalement et en plus un rôle spécifique.


Qui s'occupe de la mise en page, la couverture et les images?

Les trois personnes dans le bureau choisissent la mise en page et tous les graphiques, mais pour la fabrication du livre, nous utilisons une firme professionnelle.


Est-ce que le format est toujours le même depuis quarante et un ans?
Non, le format actuel est le même depuis 10 ans, cependant, originalement, c'était beaucoup plus petit et plus modeste, sans couleur et papier glacé. [En nous montrant une copie de l'édition de 1975] Voici, on peut voir qu'il n'y avait que sept membres dans l'équipe!


Quel est le budget pour le Petit Paumé?
Nous avons un budget de 720million € TTC pour chaque édition du Petit Paumé.


Comment avez-vous trouvé les financements?
Avec la publicité! Et ils achètent toujours la publicité, comme dans un magazine – ce n'est jamais un « cadeau »!


Il y a plein de publicité, mais est-ce qu'il y a des sponsors aussi?
Non, il n'y a que la publicité.


Comment diffusez-vous le Petit Paumé?
La première promotion a lieu l'après-midi du 10 octobre, sur la Place Bellecour. Une semaine plus tard, il y a un autre grand événement au centre commercial à Part Dieu, avec un stand géré par les étudiants d'EM et des membres de notre équipe (tous s'habillant en t-shirts orange!), qui distribuent 3000 copies du Petit Paumé. Finalement, après les événements publics, nous diffusons le guide par la poste, mais il est toujours disponible si vous passez le prendre directement ici (nous sommes dans le local du Petit Paumé sur le campus de l'EM).


Quelles difficultés avez-vous rencontré dans ce travail?
Les problèmes que nous rencontrons les plus souvent sont les limitations d'argent, la sécurité des événements, les problèmes humains, par exemple les conflits ou désaccords entre membres de l'équipe et les difficultés juridiques. Actuellement, on a deux procès avec deux restaurateurs différents, en ce qui concerne le choix de mots dans quelques nos critiques.


Eugénie et Sophie

 

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3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 18:41
 

Le petit bulletin


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Le Petit bulletin est le premier journal gratuit dans la presse régionale qui annonce tous les événements et activités culturels à Grenoble et à Lyon!

 

Ce journal hebdomadaire sort chaque mercredi et est disponible dans beaucoup de lieux publics, comme les supermarchés, les cafés, les restaurants, les boulangeries et les théâtres !

 

Nous, jeunes journalistes de l’école EIFE 2F, avec une grande expérience dans ce domaine (rires), avons fait une interview de Dorotée Aznar rédactrice en chef du Petit Bulletin, à Lyon le mardi 8 décembre 2009, interview que nous avons préparé en classe.

Le Petit Bulletin est sorti pour la première fois en 1994 à Grenoble. Au départ il avait une seule page recto- verso divisée en 4 parties, c’est la raison pour laquelle il s’appelle « Le Petit Bulletin ». Trois ans plus tard le journal est apparu à Lyon. Les créateurs du Petit Bulletin étaient deux étudiants universitaires de Grenoble et aujourd’hui ils sont directeurs du journal.


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La grande équipe du Petit Bulletin à Lyon est constituée de deux graphistes, cinq commerciaux, un comptable, 30 distributeurs, des journalistes pigistes, un directeur et bien sûr une rédactrice en chef ! L’âge moyen est de 30 ans et le pourcentage d’homme et de femme est égale, 50-50 !

Cette équipe de travail se caractérise par des qualités telle que : être sociable, flexible, ponctuel, créatif et capable de bien s’organiser pour travailler en groupe.

Pour réaliser le Petit Bulletin il est nécessaire que tous les membres de l’équipe soient présents, car c’est un travail collectif. Chaque membre de l’équipe a un rôle impératif dans la chaîne de réalisation.

 

Pour paraître, le journal a besoin de financement. Le budget de Petit Bulletin n’est jamais stable, l’unique source de financement est la publicité. Le capital du Petit Bulletin est de 131 106,14 euros.

La diffusion du Petit Bulletin se fait aussi en ligne. Il y a un site internet, à notre disposition qui compte 2.000 visiteurs par jour. Le temps moyen passé sur le site est de 4 à 5 minutes. De plus, il y a un projet en cours de développement, il s’agit d'un programme spécialisé pour les Iphones.

En ce que concerne le tirage du Petit Bulletin, le chiffre moyen est de 60 000 exemplaires à Lyon (À Grenoble 50 000).

 

Pour le Petit Bulletin une question importante est de collecter les informations qu’il propose ! Dans 90% des cas, les organismes culturels envoient l’information sur leurs activités. Dans quelques cas particuliers, Le Petit Bulletin doit aller chercher l’information auprès des petits lieux culturels.

Pour finir notre enquête, on a posé une question privée à Dorotée Aznar : si elle-même utilise le Petit Bulletin pour choisir ses activités du weekend ? La réponse était rigolote : «  tout à fait, ça m’arrive ». Comme elle est la rédactrice en chef, elle connaît le Petit Bulletin par cœur, mais bien sûr elle utilise les informations sur les spectacles pour organiser son temps libre.

 le travail sur le petit bulletin (Medium)

 Eugénie

Erika

Sophie

Lilian

Geneviève.

 

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28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 11:35


Samedi 7 octobre à 11 heures du matin, on a eu beaucoup d’émotions avant d’entrer dans le restaurant, mais après être entrés à l’intérieur, on a ressenti l’atmosphère amicale et l’hospitalité des employés, qui ont été très gentils avec nous . Puis on a rencontré Pascal, le propriétaire du restaurant « La Mère Jean », qui a répondu avec beaucoup d’intérêt à toutes nos questions.




Et voilà le résultat :

-Pourquoi avez-vous commencé votre carrière de cuisiner ?

-J’ai toujours aimé ça, j’étais passionné par la cuisine !

-Quand vous avez commencé votre carrière ?

-Après avoir fini le collège

-Quelles ont été vos études ?

- un CAP

-Depuis combien de temps est-ce que le restaurant est ouvert ?

-Depuis 1923 ! c’est le plus vieux resto lyonnais ! Mais j’ai repris ce restaurant il y a 5 ans.

-Est-ce que votre clientèle est principalement lyonnaise ou est-ce que il y a beaucoup d’étrangers?

-les 2 …

-Quelle est votre spécialité ?

-La cuisine lyonnaise ! Par exemple, on cuisine le cochon, les abats etc.

-Est-ce que vous n’avez jamais pensé à ouvrir un autre restaurant ? Peut-être avez-vous quelques projets ?

-Oui ! Au mois de janvier, on va ouvrir un autre restaurant à Vaise, dans le même style que « La Mère Jean » 

-Est-ce que vous pensez que vous transmettrez votre affaire à vos enfants ou à la famille ?

-J’ai 2 enfants, mais ils sont encore très petits, donc je n’ai jamais pensé à ça…C’est un futur projet.

-Est-ce qu’il y a des choses que vous désirez changer dans votre restaurant ?

-Non ! je garde l’ambiance et l’atmosphère de ce restaurant ! Je ne veux rien changer !

-Et finalement, pourquoi votre restaurant s’appelle « La Mère Jean » ?

-En fait, en 1923, le restaurant a été ouvert par une dame, elle était la propriétaire du resto. Son mari, qui s’appelait Jean, était cuisinier dans le même resto. Donc le nom du restaurant fait référence à ces deux personnes qui ont ouvert cette affaire !

On remercie Pascal d’avoir répondu à nos questions ! On a eu beaucoup de plaisir à rencontrer une personne comme Pascal et à visiter un restaurant comme « La Mère Jean » ! Vous pouvez trouver le restaurant à cette adresse : « La Mère Jean », 5, rue des Marronniers 69002.

 

Eugénie, Sophie et Yannick

 

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28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 11:13
 


Pourquoi un Bouchon n’est-il pas un restaurant ?

C'est l'atmosphère qui change tout ! Les gens vont dans un bouchon pour bien manger, mais aussi pour parler, faire de nouvelles connaissances, enfin pour se sentir intégrés à une grande famille pendant le repas du dimanche.


C'est le but du propriétaire du Café des Fédérations.Il gère le bouchon depuis 12 ans. Il a commencé à cuisiner à 14 ans, inspiré par les délices gastronomiques de sa grand-mère.





Le bouchon est situé dans une petite rue prêt de la place des Terreaux.
Il propose des plats traditionnels lyonnais. Il y a une entrée unique différente pour chaque jour. Puis les clients peuvent choisir entre les différents plats traditionnels, suivent les desserts comme dans tout vrai bon bouchon.



Avec un sujet comme le bouchon, on peut en parler longtemps mais il faut surtout aller goûter ses spécialités.
Le principal conseil est de réserver à l'avance car Le Café des Fédérations est très populaire.
Il est indispensable d'y aller avec un grand appétit !








Quenelles de brochet sauce nantua





Gras double à la Lyonnaise


 

Le Café des Fédérations, 10 rue du Major Martin, 69001 Lyon.


Stefania Gobbi et Geneviève De Maré

 
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