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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 09:12

La première rencontre

Un groupe d'étudiants de l'école interculturelle de français a rencontré des élèves de l'école primaire Michel Servet.


































                    Tsai ChingYi :

C'était un projet proposé par notre professeur Agnès. Elle nous a dit qu'on allait travailler avec les enfants qui s'intéressent aux cultures differentes et veulent les connaître. Il est évident que c'est une bonne idée pour nous, les étudiants étrangers qui pouvons ainsi pratiquer le francais avec eux.


Adriana Rubio :

Quand ils  arrivèrent, notre classe se remplit de rires infantiles. Ils étaient nerveux pour la rencontre et nous aussi.

Immédiatement je me suis rappelé des jours d’école. Ces journées interminables, où nos seules “responsabilités” étaient d’apprendre et de jouer. Et je crois que je n’étais pas la seule à avoir ce sentiment.

Malgré le chaos du début, nous avons commencé la première activité : la présentation des plats typiques des différents pays. Le plus surprenant était que les enfants avaient cuisiné eux-mêmes leurs gâteaux, alors que nous les avions achetés au supermarché. Nous étions un peu honteux !

















Après la dégustation de plats délicieux, arriva le moment des ateliers multiculturels : la danse africaine, la musique asiatique ou les origamis japonais.























Les enfants ont démontré être ouverts en essayant toutes les activités sans préjugé et sans peur. Quelle leçon pour les adultes!

Je suis très contente d´avoir connu de tels enfants si sympathiques et actifs.

 







Liu Hiu Ying Lillian :

L'activité que j'ai préparé, c'est introduire les caractères chinois.

Je leur ai expliqué un peu comment les caractères chinois étaient devenus les mots chinois qu'on utilise maintenant.


Ensuite, je leur ai enseigné à écrire plusieurs mots chinois. Il y a eu 4 enfants qui ont travaillé avec moi.

Avant, je m'inquiétais beaucoup qu'ils ne s'intéressent pas à cette activité.




Mais heureusement ils ont aimé participer et ce moment-là s'est très bien passé.

 

Etsuko Kayano :


Moi, j'ai présenté l’"Origami", comment faire la grue. Je voulais leur faire connaître la signification de la grue d'Origami au Japon. C'était le bonheur.



Au Japon, quand quelqu'un est malade, on fait mille grues en priant pour que le malade guérisse le plus vite possible. On plie en priant. Pour moi, c'est très intéressant que ces deux verbes"plier" et "prier" se ressemblent. Ces deux caractères chinois se ressemblent aussi. Les enfants avec qui j'ai fait l'Origami, étaient tous curieux.



















En fait, pour faire une "grue", c'est un peu compliqué. C'est pour ça que, pendant le pliage, je me suis trompé. Alors les enfants m'ont dit "c'est pas grave, on va recommencer !" Ca m'a fait plaisir, parce que la gentillesse de ces petits m'a beaucoup touchée. On est finalement arrivé à le faire. On était contents.




Et des enfants sont venus autour de moi pour obtenir des papiers d'Origami. Ils m'ont dit que c' était très joli ! Je suis très contente !!!

 

 

 

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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 17:44


Marlene, Marie José et Madeleine ont rencontré la chapelière Véronique Bahuoud (originaire de Bretagne) et l’ont interviewée.


Boutique Chapotis, 4, rue Duviard, 69001 Lyon



1 - Avez-vous commencé comme créatrice de chapeaux ou avez-vous commencé comme créatrice de mode en général ?

Créer des chapeaux, c'était toujours un rêve pour vous et comment ce souhait s'est développé ?


Mme Bahuoud a déjà travaillé dans de nombreux domaines avant qu’elle trouve son talent comme créatrice de chapeaux. Avec toutes les impressions qu’elle a collectionnées pendant ses voyages, Mme Bahuoud, il y a plus que 20 ans, a commencé à transformer toutes ses connaissance en créant des chapeaux. D’abord en autodidacte, puis grâce à un stage de couture en bretagne, elle a appris le metier de chapelière. Sa première exposition, durant son stage, a eu lieu en 1987 à Paris.



2 -Travaillez-vous seulement pour les magasins de la haute couture parisienne ou aussi pour vous-même ?

Et créez-vous aussi des chapeaux moins chers pour le grand public ?


La créatrice préfère travailler pour elle-même, mais pour entretenir l’atelier elle travaille surtout pour Agnes B., une maison de la haute couture parisienne, ainsi que le grand public.



3 - Qui vous passent le plus de commandes ? les femmes ? les hommes ?  Et quel est le type de votre clientèle ?

Avez-vous crée des chapeaux pour des célébrités, par exemple pour la première dame en France ?

(une reine...)  Pour l'opéra, le théâtre ?


La plupart des commandes sont passées par des femmes pour les mariages. Les plus faibles commandes concernent des chapeaux pour l’hiver, pour homme.

Elle a déjà des clients qui travaillent dans le domaine de la création, mais elle ne les considère pas comme extraordinaire.

(Elle voudrais bien faire un chapeau pour une reine, mais il n’y a pas encore de reine qui le lui ait demandé.)

Mme Bahuoud reçoit aussi des demandes de l’opéra et du théâtre.



4 - Où  trouvez-vous vos inspirations ?


La plupart de ses inspirations, elle les a trouvées pendant ses voyages en Amérique du Sud (Vénézuéla, Pérou, Equateur). Spécialement les couleurs qui l’ont fascinée.



5 Pourquoi vous avez choisi Lyon  pour ouvrir un magasin ?  Pourquoi pas Paris, le centre international de la haute couture ?


Mme Bahuoud a habité à Avignon et à l’occasion d’une exposition elle est venue à Lyon pour trois jours. elle a trouvé la ville très agréable pour ouvrir une boutique, surtout le Vieux Lyon  et la Croix Rousse.



6 - Fabriquez-vous les chapeaux vous-même ?  Comment les fabriquez-vous ? Quels matériaux et tissus utilisez-vous ?


La créatrice Veronique Bahuoud crée et fabrique ses chapeaux toute seule dans son atelier. Elle utilise des matériaux divers comme le feutre, la laine....



7 - Comment faites-vous le choix pour le client ? Comment savez-vous qu’un chapeau conviendrait à un client ?


D’ordinaire, elle utilise les formes des visages et le style des clients qu’elle aide.

La créatrice n’a pas un chapeau préféré, elle aime tout ce qu’elle fait.



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