La première rencontre
Un groupe d'étudiants de l'école interculturelle de français a rencontré des élèves de l'école primaire Michel Servet.
Tsai ChingYi :
C'était un projet proposé par notre professeur Agnès. Elle nous a dit qu'on allait travailler avec les enfants qui s'intéressent aux cultures differentes et veulent les connaître. Il est évident que c'est une bonne idée pour nous, les étudiants étrangers qui pouvons ainsi pratiquer le francais avec eux.
Adriana Rubio :
Quand ils arrivèrent, notre classe se remplit de rires infantiles. Ils étaient nerveux pour la rencontre et nous aussi.
Immédiatement je me suis rappelé des jours d’école. Ces journées interminables, où nos seules “responsabilités” étaient d’apprendre et de jouer. Et je crois que je n’étais pas la seule à avoir ce sentiment.
Malgré le chaos du début, nous avons commencé la première activité : la présentation des plats typiques des différents pays. Le plus surprenant était que les enfants avaient cuisiné eux-mêmes leurs gâteaux, alors que nous les avions achetés au supermarché. Nous étions un peu honteux !
Après la dégustation de plats délicieux, arriva le moment des ateliers multiculturels : la danse africaine, la musique asiatique ou les origamis japonais.
Les enfants ont démontré être ouverts en essayant toutes les activités sans préjugé et sans peur. Quelle leçon pour les adultes!
Je suis très contente d´avoir connu de tels enfants si sympathiques et actifs.
Liu Hiu Ying Lillian :
L'activité que j'ai préparé, c'est introduire les caractères chinois.
Je leur ai expliqué un peu comment les caractères chinois étaient devenus les mots chinois qu'on utilise maintenant.
Ensuite, je leur ai enseigné à écrire plusieurs mots chinois. Il y a eu 4 enfants qui ont travaillé avec moi.
Avant, je m'inquiétais beaucoup qu'ils ne s'intéressent pas à cette activité.
Mais heureusement ils ont aimé participer et ce moment-là s'est très bien passé.
Etsuko Kayano :
Moi, j'ai présenté l’"Origami", comment faire la grue. Je voulais leur faire connaître la signification de la grue d'Origami au Japon. C'était le bonheur.
Au Japon, quand quelqu'un est malade, on fait mille grues en priant pour que le malade guérisse le plus vite possible. On plie en priant. Pour moi, c'est très intéressant que ces deux verbes"plier" et "prier" se ressemblent. Ces deux caractères chinois se ressemblent aussi. Les enfants avec qui j'ai fait l'Origami, étaient tous curieux.
En fait, pour faire une "grue", c'est un peu compliqué. C'est pour ça que, pendant le pliage, je me suis trompé. Alors les enfants m'ont dit "c'est pas grave, on va recommencer !" Ca m'a fait plaisir, parce que la gentillesse de ces petits m'a beaucoup touchée. On est finalement arrivé à le faire. On était contents.
Et des enfants sont venus autour de moi pour obtenir des papiers d'Origami. Ils m'ont dit que c' était très joli ! Je suis très contente !!!
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